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RFF expérimente l'externalisation du traitement de la végétation
FR.WEBTRAINS.NET
08/02/2013 à 07 HEURES 10
Les équipes de RFF et de SNCF Infra ont entrepris un travail commun pour optimiser la maîtrise de la végétation sur les « dépendances vertes » du réseau ferré national. Il y a un an, RFF et SNCF Infra ont décidé de confier la gestion de la végétation à des professionnels du secteur.
Ce projet, élaboré sur le plateau de travail en commun entre RFF et SNCF Infra, a conduit à la passation de trois marchés d'entretien pour une durée de cinq ans auprès de professionnels de ce secteur. RFF et SNCF Infrastructure ont donc décidé de confier la gestion de la végétation sur les abords à l'Office National des Forêts qui aura en charge la région de l'Artois-Hainaut, - la société la Serpe, qui s'occupera de la région Aquitaine et le groupement d'entreprises Bon et Rossi, qui aura la responsabilité du Sud-Est de Paris.
Le principal défi est de rendre compatible l'entretien avec les circulations des trains. Avant leur « premier coup de sécateur » prévu en 2014, et pendant près de deux ans, les trois prestataires devront réaliser un état des lieux de l'infrastructure, de la végétation tenant compte des réglementations, notamment environnementales, applicables sur leur territoire. Ils proposeront par la suite un schéma directeur et des plans de gestion qui garantiront une maîtrise de la végétation compatible avec l'exploitation du réseau.
Au cours de l'année 2013, les prestataires devront aussi intégrer les contraintes du système ferroviaire et définir, avec le soutien de SNCF Infra, les conditions de gestion de la sécurité. Un retour commun sera fait par RFF et SNCF Infra afin d'évaluer le respect des exigences de qualité, de coûts et de développement durable. Si au bout de cinq ans l'expérience s'avère concluante, ce marché sera reconduit pour une durée de cinq ans et étendu à d'autres parties du territoire, voire à l'ensemble du réseau ferré national.
La déclaration d'utilité publique du prolongement RER E à l'ouest de Haussmann-Saint-Lazare à Mantesla-Jolie, a été signée le 1er février 2013. La mise en service de la branche ouest du RER E est prévue à l'horizon 2020.
Réseau Ferré de France et Europorte, ont signé, pour la première fois, un accord-cadre portant sur la capacité d'infrastructure nécessaire à l'activité de l'entreprise ferroviaire. Ils ont également signé un nouvel accord sur la qualité des sillons.
Le chiffre d'affaires de l'exercice 2012 est en forte croissance de 14% à 993,1 millions d'euros. Près de vingt millions de personnes ont utilisé le Channel en 2012, tous modes confondus.
Synérail a déjà livré à Réseau Ferré de France 48 antennes-relais couvrant 285 km de voies ferrées en GSM-R. L'objectif du gestionnaire d'infrastructure est de disposer dès 2015 de 14 000 km de lignes équipées en GSM-R.
La Ville de Paris et RFF lancent une concertation sur le devenir de la petite ceinture ferroviaire, dont RFF souhaite partiellement se désengager à l'est et au sud de l'agglomération. Des réunions-ateliers et des visites de terrain sont programmées en janvier 2013.
Avec la nomination de Jacques Rapoport à la présidence de RFF, la concertation autour de la réforme ferroviaire se met en place. Celle-ci doit permettre de restaurer la performance du système ferroviaire, en rétablissant un modèle industriel autour d'un gestionnaire d'infrastructure unifié.
Dans un contexte de croissance sans précédent de la fréquentation des trains en Île-de-France (30% en 10 ans ; +2,5% en 2012), RFF et SNCF mettent en œuvre un programme de modernisation et de développement ambitieux du ferroviaire au service des voyageurs.
Le chiffre d'affaires de Réseau Ferré de France sur le premier semestre 2012 progresse de 11 % par rapport au premier semestre 2011, passant de 2475 millions d'euros à 2780 millions d'euros.
Les travaux du Plan-Rail 2007-2012 en Midi-Pyrénées se sont achevés cet été. En 5 ans, plus de 500 km de voies ont été renouvelées pour un investissement de 820 millions d'euros
Le plan de modernisation du réseau, de 13 milliards d'euros d'investissement entre 2008 et 2015, lancé par l'Etat en 2008, se poursuit activement sur tout le territoire français. Il mobilise en moyenne 15 000 emplois chaque année. En parallèle, avec la conduite de la construction de 4 lignes à grande vitesse simultanées sur 5 ans, Réseau Ferré de France va investir 17 milliards d'euros dans l'économie nationale, créant plus de 20 000 emplois par an sur cette période (2012-2017).
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