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05/05/2010 à 07 HEURES 40
La gestion de l'autonomie est un nouvel enjeu du développement des transports urbains ferrés. Ainsi, c'est en 2007 à Nice qu'Alstom a développé la première solution de fonctionnement sur batterie pour préserver les places historiques de la ville. Au-delà du développement de l'alimentation par le sol, l'autonomie des rames permet de préserver les centres historiques, et sur de plus courtes distances, de traverser des carrefours, où le franchissement des poids-lourds est souvent source d'accident et de rupture de caténaire.
Aujourd'hui, seule la batterie est aujourd'hui une solution éprouvée pour la gestion de l'autonomie des rames. Mais cette autonomie reste limitée et ne permet pas une exploitation intégrale de la ligne en mode autonomie, le temps de chargement d'une rame étant bien supérieur au temps de déchargement en mode autonome.
A Paris, Alstom teste en partenariat avec l'ADEME le projet STEEM (Système de Tramway à Efficacité Energétique Maximisée) sur une des 21 rames Citadis du T3, avec le déploiement d'un système d'alimentation par super condensateurs. Cette nouvelle technologie permet un rechargement rapide (limité en station), mais n'offre pas encore une autonomie suffisante pour des longues distances.
Toutefois, les recherches d'Alstom s'orientent vers un croisement des batteries embarquées avec l'APS. Le développement progressif des super condensateurs permet d'imaginer un chargement des rames via une APS limitée en station. Ainsi, le surcoût lié à l'APS (5% du coût de l'infrastructure) serait redéfini en fonction du potentiel matériel.
Enfin, la consommation énergétique représente 15 à 20% du budget de fonctionnement d'un tramway, voire 20 à 25% du budget de fonctionnement d'un train suburbain. Or, la gestion de l'énergie permet de gagner jusqu'à 30% de l'énergie en fonction des caractéristiques des lignes. Toutefois, la récupération d'énergie nécessite aujourd'hui une gestion complexe du réseau de sous-stations des infrastructures urbaines, qui pourrait lui aussi être résolu par l'utilisation directe des super condensateurs, afin de moins solliciter les sous-stations électriques.
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