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26/08/2009 à 14 HEURES 11
La SNCF enregistre un recul modéré de son activité de 4%. La baisse de chiffre d'affaires par rapport au premier semestre 2008 est amortie par la bonne tenue de TGV en France et des branches SNCF Proximités (Transilien et TER) et SNCF Infra.
Guillaume Pepy, Président de SNCF, a déclaré : «Nous avons poursuivi au 1er semestre 2009 un niveau d'investissements élevé, pour participer, en tant qu'entreprise publique responsable, au plan de relance de l'économie.
Cet engagement, dans une période où SNCF est fortement touché par la crise, met en tension notre structure financière. C'est la raison pour laquelle, nous ne relâchons aucun effort pour maîtriser nos charges et pour traiter des difficultés structurelles du fret ferroviaire, des trains d'aménagement du territoire ou de l'infrastructure. Ces sujets structurels affectent notre capacité d'autofinancement de plus de 500 M€ au premier semestre 2009. La résolution urgente de ces défis est engagée. Dans ce contexte difficile, je maintiens nos objectifs stratégiques de développement pour faire de SNCF l'un des premiers groupes mondiaux de mobilité et de logistique, dans un secteur de plus en plus vital, du fait des enjeux écologiques et énergétiques. »
Le chiffre d'affaires du groupe s'élève à 11 944 millions d'euros au premier semestre 2009, en diminution de -4,0% par rapport au premier semestre 2008. A périmètre et change constants, l'activité baisserait de -5,1%. La marge opérationnelle atteint 566 millions d'euros , soit 4,7% du chiffre d'affaires, et présente une diminution de -609 millions d'euros par rapport au premier semestre 2008.
Cette évolution négative est le reflet de :
- la baisse, sans précédent, des revenus enregistrée par SNCF Geodis (-15,6%) et SNCF Voyages (-1,7%)
- un « effet ciseau » négatif entre l'évolution des indices d'indexation des contrats de service public (SNCF Infra et SNCF Proximités) et l'augmentation des charges, en période de faible inflation.
Conséquence de l'ensemble de ces évolutions, et principalement de la baisse de l'activité et de la perte de valeur complémentaire de SNCF Infra, le résultat net part du groupe est de -496 M€, contre +417 M€ au premier semestre 2008. L'activité de Fret SNCF représente 65% de cette perte (-323 M€), alors qu'elle ne contribue qu'à hauteur de 6% au chiffre d'affaires total du Groupe.
La Capacité d'Autofinancement (CAF) se réduit fortement à 284 M€ au premier semestre 2009. Le cash flow libre est de -717 M€ sur le premier semestre 2009. L'endettement financier net s'élève au 30 juin 2009 à 7,1 Mds€, en augmentation de 1,1 Md€ par rapport au 31 décembre 2008.
L'impact négatif de cette baisse d'activité sur les comptes est amplifié par l'inertie des charges et la persistance de pertes structurelles : le déficit de Fret SNCF, l'absence de financement des trains d'aménagement du territoire et les pertes résultant des contrats avec RFF sur la maintenance du réseau.
En dépit de la forte réduction de sa capacité d'autofinancement, le groupe SNCF a maintenu un programme d'investissements sur fonds propres très volontariste de 1,1 Md€ sur le premier semestre, ce qui se traduit mécaniquement par un accroissement de la dette.
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